Septième fils d'une famille de Salta, Juan Cabrera eut le privilège d'être baptisé par le président Peron et de porter son prénom, Juan Domingo. Il débuta le football dans une équipe appelée San Francisco, dans le quartier El Tribuno de cette ville du pied de la Cordillère des Andes. Repéré par le Gimnasia y Tiro de Salta, il passa avec succès les tests pour intégrer cette formation.
Ses prestations remarquées lui valurent de rejoindre, en 1976, le CA Talleres, et d'attirer le regard de Luis Menotti qui le sélectionna pour les Jeux Panaméricains 1979 à Porto Rico.
Juan Domingo Cabrera débarqua en Gironde à la demande de l'entraîneur Luis Carniglia, sur les conseils de son fils. Sa venue devait compenser le faux-bond qu'avait fait le Portugais Joao Alves aux Girondins.
Figurant sur la liste des 40 joueurs argentins présélectionnés pour le Mundial 78, il arriva donc avec un certain statut du côté de Bordeaux. Mais très vite, il apparut qu'il n'était pas au niveau espéré. Il devint très vite la risée des supporters bordelais. À tel point qu'une rumeur non vérifiée voulait qu'en guise de Juan Cabrera, Claude Bez se saurait fait arnaquer et offert son cousin et homonyme.
Lors de la trêve hivernale, Juan Cabrera partit passer les fêtes en Argentine mais oublia de rentrer. Il négocia avec le président Bez une séparation à l'amiable. A son retour en Amérique du Sud, il porta les couleurs de San Lorenzo, Velez Sarsfield, Deportivo Cali, Racing de Cordoba avant de boucler la boucle en revenant au CA Talleres.
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